Gratitude à la vie et merci d’être passés ! Pour nous simples mortels, accepter les séparations est loin d’être facile. Pourtant, la vie est faite de séparations. Dès même la naissance, on est physiquement séparé du seul être qui pour nous représentait le monde pendant neuf mois. Après une rupture, savoir l’autre en bonne santé et en vie reste une belle consolation. Contrairement à cela, une séparation sans espoir de retrouvailles nous brise l’âme. Malgré tout, on ne devrait pas cesser d’exister et d’avancer. Soyons reconnaissants, restons alerte, vivons car nous avons encore une souffle de vie et donc une chance de continuer.
Je vous partage cette partie de mon vécu pour vous inciter à vous accrocher malgré et contre tout, pour vous encourager à retrouver la force ou plutôt la bonne raison de continuer votre vie.
Une histoire signée Nancy. Merci Nancy et gratitude pour ce récit émouvant.
Ce soir-là, on venait d’enterrer la maman de maman. Ce soir là aussi, j’allais être tante pour la deuxième fois. Gratitude à la vie! Jeune adulte en quête du vrai sens de ma vie, j’ai compris en une soirée qu’une perte entraîne toujours un gain.
Des yeux fatigués, les jambes lourdes, le cœur qui bat à la chamade, on se rendait à la clinique pour attendre le nouveau. La foire émotionnelle, personne ne savait que faire réellement. C’est le deuxième petit bébé de la famille et mamie venait de partir.
On s’est concentré sur l’heureux événement, attendant comme à Noël, un vrai cadeau, le cadeau de la vie. Le temps d’aller chercher ses petits habits, il est venu entre les larmes de joies de ses parents et ses cris de surprise !
Gratitude à la vie, mamie est partie, mais maman a maintenant un petit fils ! La vie renaît dans la famille et on pouvait enfin continuer de respirer. Enfin, disait-on, sur toi on a gagné, madame la mort. Gratitude à la vie.
Au sommaire
Le miracle de la vie fait renaître les cœurs en pleur, gratitude à la vie
Plus de deuil. On tourne la page. Un nouveau petit humain est là et mamie a vécu 92 belles années. Tout le monde s’est concentré à ce moment-là sur les projets à faire avec le bébé. Plus tard, je me disais, toi et moi on sera les meilleurs potes du monde. Je t’emmènerai faire des vacances, je t’achèterai des T-shirts hard rock, de beaux jeans et des converses.
Si jamais tu te disputes avec tes parents, parce que ça va venir un jour, je serais ta pote. Bien sûr de loin je te surveillerai sans que tu ne le saches ! Gratitude à la vie, un nouveau petit humain est là et il va faire longtemps partie de notre vie.
L’espoir des battants, gratitude à la vie
Au troisième matin, j’ai reçu un message, disant qu’il était malade. Sûrement qu’il a attrapé froid. Le rendez-vous prochain était à l’hôpital. Il fallait rester fort, car il n’allait vraiment pas bien. À partir de là, on s’est accroché encore un peu plus fort, on n’a jamais été aussi plus près de l’espoir, car on savait qu’il allait guérir.
Voilà des jours qu’il est toujours à l’hôpital, sous surveillance, et nourrit mécaniquement. Mais il pleure comme tous les bébés, il sourit, il bouge ses petits pieds. Il est toujours là et on savait que l’espoir ne pouvait jamais mourir. On savait qu’espérer peut entretenir la vie. Je savais qu’en continuant d’espérer, tout le monde finirait par aller bien.
Ma sœur et son époux n’ont presque jamais dormi depuis la naissance de ce premier enfant qu’ils attendaient depuis longtemps. Ils ont espéré retrouver leur nid douillet accompagné de ce petit bout dès la sortie de la clinique. Mais là, on était encore coincé entre les murs blancs de l’hôpital. Enfin, dans le cœur, on gardait beaucoup d’espoir et ne se sentait pas vraiment coincés, car tout le monde se battait pour qu’il puisse guérir vite.
« Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir » tel était donc notre devise, et on remerciait la vie pour chaque lever de soleil.
Les cœurs en pleur font renaître le miracle de la vie, gratitude à la vie
Un beau matin, on attendait le résultat de son opération rénale. Gratitude à la vie, il s’est battu et il allait mieux. Ce petit être avait vraiment beaucoup de force, on s’inquiétait, mais il se battait lui aussi. Et, je me suis rendu compte que rien ne pouvait être aussi beau que la bataille d’un bébé de quelques jours pour rester près des battements du cœur de sa maman.
Mon téléphone a sonné, je venais de faire du café. J’ai allumé une cigarette, j’ai mis un sucre dans mon café, et je me suis assise sur ma chaise de bureau. Il est parti lui aussi. Je n’ai jamais connu un soir aussi sombre de toute ma vie. L’espoir évanoui, le dégoût, la tristesse, je fumais mes larmes en les déglutissant avec des gorgées saccadées de café dégueulasse.
Après l’enterrement de ce petit ange, je carburais à la tristesse. Mais, me je suis promise de faire renaître le miracle dans ma propre vie. J’ai décidé de vivre, car entre mamie qui avait 92 ans et cet ange qui n’avait que quelques jours, tout se jouait sur la vie. À partir de là, j’ai décidé de prendre ma vie en main et de passer à l’action.
Et je dis, gratitude à la vie pour les pertes douloureuses et les circonstances, car ces aléas aussi durs soient-ils, ne font que nous faire avancer dans la bonne direction.
Nancy pour Dev-Perso
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